L’art plastique de Benjamin Von Wong

Photographe engagé sur les questions écologiques, j’ai décidé de partager avec vous le travail de photographes qui nous sensibilisent à l’impact de nos modes de vie sur la biodiversité et la qualité de vie des générations futures.

Cette fois, je vous propose le travail de Benjamin Von Wong, photographe canadien et ingénieur de formation, né en 1986 à Toronto. Il aborde les effets de nos modes de consommation à travers des séries d’images surréalistes et percutantes, mêlant des éléments du quotidien à des messages forts sur des sujets comme la pollution plastique des océans, les déchets électroniques et le dérèglement climatique.

“Mermaids Hate Plastic”

Benjamin Von Wong
Photo : Benjamin Von Wong

Cette série vise à sensibiliser à la pollution plastique et à son impact sur l’environnement, notamment aquatique ; des modèles habillés en sirènes sont immergés dans un océan de 10 000 bouteilles en plastique soigneusement arrangées. D’ici 2050, nous explique-t-il, il y aura plus de plastique que de poissons dans nos océans.

“E-Waste”

Photo : Benjamin Von Wong

Ce travail évoque la surconsommation technologique et électroniques. Von Wong a utilisé pour ce projet près de deux tonnes de déchets électroniques et construit des scènes futuristes, paysages post-apocalyptique, composé uniquement des objets manufacturés jetés par leurs propriétaires.

Selon un article publié l’année précédente par National Geographic, une famille Américaine de quatre personnes produisait environ 80 kilos de déchets électroniques par an. Ces « e-déchets » ont atteint, à l’échelle de la planète, 62 millions de tonnes en 2022. Ils augmentent cinq fois plus vite que la quantité recyclée, selon un rapport de l’Organisation des Nations unies, publié en mars 2024.

Il a réalisé depuis d’autres travaux et séries, évoquant par exemple les dégâts de l’industrie minière, au moment où la présidence Trump décidait de relancer le charbon.

Sur le site du photographe, vous trouverez des images des campagnes de Greenpeace et des Nations Unies auxquelles il a collaboré. Il a également accepté des commandes pour Nike et Starbuck qui ont le mérite de toucher un public très éloigné des considérations écologiques, mais qui relèvent malheureusement du greenwashing pour ces entreprises peu vertueuses.

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